Grèce, Portugal… Les peuples ne se laisseront pas saigner à blanc pour le grand Capital!

La troïka (FMI, Banque centrale européenne, Commission européen) a de nouveau frappé la Grèce. La mise sous tutelle du pays est en marche avec le projet d’Angela Merkel et Nicolas Sarkozy de réserver l’argent des emprunts uniquement pour la dette et non pour satisfaire les besoins humains.

Non satisfait de cette confiscation du pouvoir économique de la Grèce, les sangsues capitalistes exigent également une amélioration immédiate de la compétitivité grecque.

La coalition gouvernementale composée des sociaux démocrates, des libéraux et de l’extrême-droite (dont 3 des 4 ministres ont décidé de quitter le navire vendredi avant que celui-ci ne sombre)  avance à l’unisson avec l’UE pour saigner le peuple grec en agitant le spectre du chaos. Au programme: une baisse de 22% du salaire minimum (32% pour les moins de 25 ans) et de celui des fonctionnaires, la réduction des dépenses de santé, un nombre considérable de suppressions de postes dans la fonction publique (aux alentours de 150 000) et des privatisations massives.

Alors qu’Athènes sombre dans le chaos, le Portugal s’apprête à accueillir ces mêmes créanciers chargés d’évaluer la conformité des plans d’austérité avec l’accord signé en 2011. En jeu, le versement « d’une nouvelle aide » de 14,9 milliards d’euros. Comme en Grèce, où le nouveau plan d’austérité est imposé en échange d’un prêt international de 130 milliards d’euros, le peuple ne verra pas un centime. Et c’est encore une fois le peuple qui va passer à la caisse !

En réponse à ces attaques, une grève générale massive de 48h a été organisée en Grèce ce week-end, où dans plus de 60 villes, des centaines de milliers de grecs ont manifesté pour dire non à ces plans d’austérité. Devant la pression populaire, le gouvernement grec a dû reculer et annoncer des élections anticipées en avril. Idem au Portugal  où plus de 300.000 personnes ont défilé à Lisbonne soit la plus grosse manifestation de ces trente dernières années.

Nous exprimons haut et fort notre solidarité avec les peuples grec, portugais et tous ceux qui en Europe et ailleurs luttent contre ces politiques réactionnaires imposées par des gouvernants aux ordres du FMI et de l’UE.

 Nous refusons cette Europe de la casse sociale qui prend prétexte de la crise pour démanteler nos droits sociaux et civiques. Ce rêve, c’est celui du grand Capital dont Sarkozy et Merkel  ne sont que les valets! En plus d’être injuste socialement, l’austérité est inefficace et ne fait qu’appauvrir le peuple pour servir les appétits des marchés financiers.

En France, comme dans les autres pays de l’UE, ce sont les mêmes logiques qui sont à l’œuvre : servir les exigences de rentabilité maximales des grandes entreprises. Avec nos camarades grecs, nous disons qu’« Un NON fort doit être entendu contre l’intimidation et le mémorandum de misère et d’échec que les partis de la ploutocratie et l’UE ont mis en place ensemble. A bas le gouvernement. Le temps de l’action populaire et de la lutte est arrivé. Le temps pour une contre-attaque populaire est arrivé».

 Le journal l’Humanité lance un appel national à soutenir la résistance du peuple grec!

Nous invitons à signer et à relayer cet appel à la solidarité des peuples d’Europe

Plus que jamais, les besoins humains s’opposent à la logique de prédation des capitalistes. Les peuples contre l’austérité !

Le capitalisme n’a pas d’avenir, nous si!

 
Source: jeunescommunistes2012.fr, article de « Nicolas »