Les annonces de François Fillon : mais de qui se moque t’on ?

Le premier ministre François Fillon a dévoilé ses nouvelles mesures de rigueur budgétaire hier soir. Aux ordres des marchés financiers, il n’a proposé aucune remise en question de sa politique économique. Une fois de plus, le gouvernement préfère ponctionner les travailleurs en s’attaquant à leur porte-monnaie.

Hausse des taxes sur des produits de consommation (tabac, alcool, sodas), prélude à une hausse généralisée la TVA, accompagnée d’une hausse des prélèvements sociaux, déremboursements de certains médicaments… Derrière, les compagnies d’assurances et les mutuelles augmenteront leurs tarifs pour répercuter ces coûts.

Au nom de la lutte contre les déficits, Sarkozy et sa clique font payer l’addition au peuple ! Pour faire passer la pilule, ils annoncent une taxation (temporaire) sur les très hauts revenus à 3%. Cela équivaut à récupérer 200 millions d’euros sur les 2 milliards d’allègements fiscaux accordés aux plus fortunés il y a quelques mois. Nous ne voulons pas la charité, il faut taxer les 80 milliards d’euros de bénéfices distribués cette année par les entreprises du CAC 40.

Le message est clair : les nantis se partagent le gâteau et nous font gentiment cadeau de leurs miettes ! Ce nouveau programme traduit l’asservissement volontaire de nos gouvernants aux marchés financiers : ce plan a été fait pour…conserver la note AAA ! Et les agences de notation et les institutions financières internationales demanderont très vite de nouveaux efforts sous prétexte de lutte contre les déficits. Pourtant, cette « dette publique » a justement été creusée pour sauver les banques et les marchés en 2008, et ils veulent aujourd’hui que les peuples payent l’addition. Leurs exigences sont illégitimes ! Il faut répartir autrement les richesses en France : réinstaurer une fiscalité progressive des revenus, taxer les revenus financiers, augmenter les salaires.

Les revenus du travail sont plus taxés que les autres, le niveau de chômage est historiquement élevé, l’évolution des salaires est au point mort… Nous ne voulons pas « rassurer les marchés » mais répondre aux besoins populaires et faire vivre la solidarité !

Nous voulons renverser les politiques qui démantèlent l’éducation et la recherche, nous voulons en finir avec la précarité et les bas salaires auxquels les jeunes sont condamnés, nous voulons garantir à chacun l’accès à la santé, aux transports, aux loisirs et à la culture. Prenons l’argent là où il est ! Mettons fin aux politiques qui ne servent que quelques profiteurs et investissons pour l’avenir et la réponse aux besoins de chacun ! Le 27 septembre pour l’éducation nationale et le 15 octobre dans toute l’Europe : tous dans la rue contre l’austérité et pour nos droits !

Les jeunes communistes rencontrent Salah !

Ce mercredi 20 juillet, deux jeunes communistes ont pu rencontrer Salah Hamouri pendant près de trois heures. Pour nous qui menons la campagne pour la libération des prisonniers politiques palestiniens et en particulier celle de Marwan Barghouti et de notre compatriote Salah Hamouri, cette rencontre était capitale.

Après avoir passé les nombreux sas de sécurité, les deux jeunes communistes prennent place dans une ancienne salle de classe pour la rencontre. Après plusieurs minutes d’attente, Salah arrive enfin. L’émotion est sur tous les visages.

Très vite pourtant, Salah évoque la situation de tous les prisonniers politiques palestiniens faisant primer le « nous » sur le « je » avec une modestie extrême. Aussitôt, s’oubliant, il évoque les 300 enfants âgés de 7 à 18 ans qui croupissent dans les geôles israéliennes. « Qu’est-ce qu’un État comme Israël et ses 250 bombes nucléaires peut craindre d’un enfant de sept ans ? Pourquoi refuser aux 18 prisonniers atteints du cancer le droit de mourir dignement chez eux ? » Le traitement des prisonniers politiques palestiniens par Israël brave toutes les conventions internationales, mais ce n’est toujours pas assez pour certains ! Le gouvernement veut durcir encore la détention des prisonniers politiques avec la « loi Shalit ».

Face au sort réservé aux prisonniers politiques palestiniens et au peuple palestinien tout entier, Salah Hamouri a souligné avec force la nécessité de l’unité de tous les Palestiniens. « Divisé, aucun peuple, n’a jamais obtenu sa libération nationale ! »

Dans ce combat, la reconnaissance de l’ État palestinien à l’ONU au mois de septembre est aux yeux de Salah un point très important même s’il souligne dans le même temps qu’il s’agira – si cette reconnaissance a bien lieu – d’un point de départ et non d’arrivée (mur, colonies, checkpoints, refugiés…).

La rencontre s’est close avec les questions d’actualité. Salah a ainsi évoqué l’arraisonnement du bateau français pour Gaza. Il a pointé la responsabilité de l’ État français, de l’Union européenne et de la communauté internationale dans cet épisode tragique. En décourageant, en critiquant et en ne protégeant pas cette initiative de solidarité internationale, ils se rendent complices du blocus de Gaza.

Salah a enfin tenu à remercier avec chaleur tous les jeunes communistes pour leurs actions : « Sans vous tous qui luttez en France et dans le monde pour la cause palestinienne, notre combat ne pourra pas être victorieux. »

Ne relâchons pas nos efforts avant la libération de Salah prévue le 28 novembre prochain. Liberté pour Salah ! Liberté pour tous les prisonniers politiques palestiniens ! Liberté pour la Palestine !

Soutiens au camarade de Seine-Maritime victime de discrimination politique, communiqué de la JC du 76 qui portent plainte contre l’Etat.

Scandale !

Discrimination au plus haut sommet de l’Etat !

Le sommet du G8 se tient du 26 au 27 mai à Deauville. Ce sommet permet aux 8 plus grandes puissances mondiales de définir en catimini la politique de rigueur qui nous sera imposée demain pour sortir d’une crise dont nous ne sommes pas responsables.

Des milliers de personnes ont ainsi défilé le samedi 21 mai au Havre pour exiger un autre modèle de société et un véritable débat public. Les Jeunes Communistes ont pris part à cette mobilisation pour faire entendre la voix de la jeunesse, tout en assurant la sécurité et la bonne tenue de cet événement.

Pendant ce temps, les puissants se réunissent sans se soucier de ce qui se passe dans le monde. A cette occasion, des milliers de personnes sont embauchées.

Un adhérent du Mouvement des Jeunes Communistes de Seine Maritime a été embauché en qualité de serveur lors de cet événement. Alors qu’il s’apprêtait à rejoindre Deauville pour honorer son contrat, son employeur l’a contacté pour lui faire savoir que son accès à Deauville lui avait été refusé par l’organisation car il est « un militant communiste ».

Ce scandale ne doit pas être laissé impuni !

Alors que le chômage des jeunes dépasse les 25% des actifs, l’Etat, responsable de cette situation, use de la discrimination politique et oblige un jeune à rester au chômage alors que celui-ci cherche à travailler pour gagner dignement sa vie. On ne demande pas aux salariés de soutenir la politique de leur entreprise mais bien de réaliser leur travail de manière professionnelle, ce que ce jeune aurait fait, car son employeur n’a, à ce jour, rien à lui reprocher professionnellement. C’est donc bien uniquement pour ses idées et son engagement politique qu’il n’a pas été retenu.

Pire encore, alors que les successifs ministres chargés de la jeunesse se plaignent du manque d’engagement des jeunes dans la vie associative, alors que l’ensemble des spécialistes s’inquiètent du faible nombre de jeunes qui adhèrent à des organisations politiques, alors que les responsables politiques regrettent le faible taux de participation des jeunes aux élections, on punit un jeune pour son engagement. Nous, Jeunes Communistes, refusons ce double langage.

Le Mouvement des Jeunes Communistes de Seine Maritime est scandalisé par cette injustice, par cette interdiction de travailler pour ce jeune à cause de son engagement politique. Nous rappelons qu’il est interdit par la loi de discriminer à l’embauche les personnes sur leur opinions politiques au même titre que leur origine, leur religion leur sexe. Pour cette raison, nous saisirons la HALDE, Haute Autorité de Lutte contre les Discriminations et pour l’Egalité et nous contacterons un avocat, dans les plus brefs délais, pour engager des poursuites à l’encontre de l’Etat !

Baptiste Bauza, coordinateur départemental des Jeunes Communistes de Seine Maritime

06.69.95.87.85
mouvementjeunescommunistes76@gmail.com

La Jeunesse Communiste de Cambrai affiche son soutiens total au camarade de Seine Maritime victime de discrimination politique, et est scandalisé: CHAQUE CITOYEN A LE DROIT AU TRAVAIL, AU DELÀ DE SES OPINIONS POLITIQUE TOUT COMME RELIGIEUSE OU SEXUELLE!