Après un 1er mai réussi.. DEGAGEONS SARKOZY!

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Tract JC du 1er Mai appelant à "Dégager Sarko"

Les résultats du 1er tour de l’élection présidentielle marquent un désaveu pour le président sortant. Celui qui a gouverné pendant 5 ans avec tant de mépris, tant de violences et tant de zèle pour répondre aux exigences des marchés financiers et du Medef, peut désormais être battu, nous allons redoubler d’effort pour arracher cette page sordide de notre histoire.

Cette période est aussi celle qui aura remis le FN en selle. Depuis 10 ans, en mettant bon nombre de ses idées au pouvoir, en attisant les peurs, en jouant sur les divisions, en opposant les citoyens entre eux, en pratiquant la politique du bouc émissaire permanent, l’UMP a nourri le terreau fertile de l’extrême droite.

Quand l’UMP s’habille en Vichy…

Pourtant, l’UMP continue et justifie le discours du FN pour l’emporter au second tour. En voulant porter le débat sur les valeurs, il s’agit d’évacuer les vraies problématiques qui touchent l’ensemble du peuple : salaires, précarité, chômage, discriminations. Pire, Nicolas Sarkozy annonce un grand rassemblement le 1er mai pour célébrer le « vrai travail », aux accents antisyndicaux et fascistes.

Mais comment ose-t-il parler au nom du peuple alors qu’il a servi les riches pendant 10 ans ? Voici un florilège des mesures à prévoir : durcissement des conditions d’allocations-chômage, accords compétitivité et emploi cassant le droit du travail et qui permettront d’augmenter le temps de travail ou de baisser les salaires au bon vouloir du patron, apprentissage dès 14 ans quasiment gratuits.

Voilà sa conception du travail, celle qui permet au patron d’exploiter toujours plus à moindres frais. Sa France du vrai travail, c’est celle des travailleurs sans-papiers traqués et surexploités, des suicides au travail, du chômage qui a explosé (1 million de chômeurs en plus en 5 ans) pour assouvir la finance !

Clairement, Nicolas Sarkozy fait la preuve que son parti veut appliquer le programme du FN. En brisant une à une les digues pour ce parti, il fait l’union de toutes les droites pour détruire toutes les solidarités et faire de la haine un projet de société.

Face à leur vision antisociale et raciste, le 1er mai fût une grande démonstration de solidarité ! Ce rendez-vous social qui porte nos exigences sociales et démocratiques face à l’austérité et la haine et donner le signal : Sarkozy, tu vas dégager !

 Un 1er mai de luttes, d’unité et d’espoir

Le Front de gauche a été la seule force à mener une campagne déterminée contre la droite et son extrême. Par sa détermination à faire une campagne sur le fond, sa détermination à ne pas se laisser enfermer dans l’étau du bipartisme de la 5e république, le Front de Gauche et les millions de citoyens qui ont voté pour son candidat Jean-Luc Mélenchon ont ouvert la voie de la résistance aux marchés financiers, à l’extrême droite et pour de nouvelles conquêtes sociales.

Pour notre génération qui n’a connue que la droite au pouvoir et la régression depuis 10 ans, le retour inédit d’une gauche de combat avec le Front de Gauche qui a rassemblé des centaines de milliers de personnes, dont de très nombreux jeunes dans toutes ces initiatives de campagne, est une formidable nouvelle et un atout considérable pour l’avenir. C’est celui dont nous devons nous saisir pour renvoyer Sarkozy et le FN dans les poubelles de l’histoire.

Ce 1er mai fût l’occasion de rassembler tous ceux et toutes celles qui refusent l’austérité, la division et qui veulent renforcer nos acquis démocratiques et sociaux. En battant la droite et l’extrême droite dans la rue et dans les urnes, le peuple marquera un coup d’arrêt à l’offensive réactionnaire que mène la bourgeoisie. Ce sera un signal fort pour toute l’Europe qui devra être poursuivi dès les élections législatives (en élisant des députés Front de gauche de combat qui relaient nos luttes) et dès la rentrée pour que le peuple investisse toutes les arènes de la société. Rien ne se fera sans nous ! Plus que jamais, l’insurrection citoyenne est en marche aux quatre coins du monde face au capitalisme !

Au niveau national les manifestations syndicales ont été un succès, plus de 750000 personnes sur tout le territoire, 250000 personnes dans les rues parisiennes, au niveau régional des rassemblement ont eu lieu un peu partout, à Lille plus de 4000 personnes étaient présents.

Dans le Cambrésis trois rassemblement étaient organisés par les syndicats, à Masnieres et Caudry avec respectivement une 100énes de personnes, et à Cambrai avec une grosse 250énes de personnes présents dont la JC de Cambrai.

Photo: Fabienne Waxin

Photo: Fabienne Waxin

Après ce 1er Mai à succès, le 6 Mai dégageons Sarkozy, et derrière la lutte reprend, contre le capitalisme et ses valets, contre l’austérité, le fascisme et l’impérialisme, pour le progrès social et le socialisme! La lutte continue, résistance!

Nicolas Sarkozy : la France qui tape fort sur le peuple !

Ouf ! Le président a enfin enfilé son costume de candidat hier soir, soulageant ainsi des médias qui n’en pouvaient plus d’attendre. Sur un des nombreux plateaux télés qui n’ont plus de secrets pour lui tant il les a arpentés ces derniers temps, il a donc dévoilé sa candidature et son slogan de campagne : la France forte !

Le président des riches souhaite poursuivre la casse sociale que son parti a mené pendant 10 ans.

Clairement, il s’agit pour eux de finir le sale boulot en démantelant les dernières protections sociales. Au nom de la valeur travail qu’il nous ressort, il souhaite renforcer la précarité que nous subissons au quotidien pour servir les desseins de profit maximal de ses amis du MEDEF par l’amplification des politiques d’austérité. En voulant durcir l’obtention des allocations chômage, il cherche à culpabiliser les chômeurs et à les soumettre aux besoins immédiats des entreprises. Pourtant, ce sont bien ses amis patrons qui sont responsables du chômage en cherchant la rentabilité maximale, quitte à détruire des familles entières.

Sa « France forte », c’est aussi redonner la parole au peuple par le recours au référendum : sur la formation des chômeurs ou sur le droit des migrants en mobilisant les préjugés les plus vils pour l’emporter.

On vient donc nous parler de démocratie. Mais de qui se moque-t-il ? Lui qui a été le président au service des marchés et du patronat, qui a méprisé la consultation populaire de 2005 sur le traité européen et toutes les mobilisations contre la casse sociale qu’il a orchestrée en passant en force constamment ! Lui qui veut instaurer la TVA sociale, signer le traité européen dès la fin du mois sans attendre les élections !

Alors qu’il ose se poser de nouveau en challenger, gardons en tête son vrai projet : en finir avec les principes édictés dans la devise républicaine au nom de l’argent-roi ! Faible avec les forts et fort avec les faibles : voilà la ligne de conduite du président-candidat ! Faible avec les marchés et violent avec le peuple !

Plus que jamais, luttons dès maintenant pour contrecarrer leur projet de société fait de concurrence et de division ! comme nos frères et sœurs du Maghreb et d’Europe, prenons le pouvoir !

Sommet (anti)social : une supercherie! Halte à la parodie de dialogue à l’Elysée !

Le président a introduit le sommet social pour apporter des réponses à la crise.

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Derrière l’idée qu’il faudrait agir en urgence sans attendre les élections, il s’agissait pour le président de continuer la démolition des acquis sociaux derrière le masque de la concertation. Faisant croire qu’il demande leur avis aux syndicats, le président a déjà son programme en tête avec la « coût du travail » en ligne de mire.

Au menu : la hausse du temps de travail et les baisses de salaires tout en démantelant la protection sociale. En clair, le temps de travail sera modulé dans les entreprises avec des évolutions de salaires au bon vouloir des patrons et les cotisations sociales seront encore baissées, cassant toujours plus la Sécurité sociale, pour instaurer la TVA sociale. C’est donc toujours au peuple de faire les efforts.

Appliquant les recettes patronales à la lettre, quitte à user de faux chiffres comme sur le temps de travail (plus élevé en France qu’en Allemagne d’après l’OCDE), Nicolas Sarkozy fait des heures supplémentaires pour ses amis du Fouquet’s. Partout, refusons l’hyperaustérité et mettons l’argent du CAC40 (31 milliards en 2011) au service des besoins humains !

« Austérité pour les exploiteurs pas pour les travailleurs! » réussite de la manifestation contre l’austérité et la vie chère !

Grande réussite de la manifestation populaire contre l’austérité et la vie chère à l’appel de la fédération du Nord du Parti Communiste français, des militants et sympathisants de tout le département, en nombre d’un millier, ainsi que près d’une centaine de militants des Jeunes Communistes du Nord étaient présents pour montrer la force de l’organisation collective dans le combat contre le capitalisme, que ce combat la nouvelle génération est prête à le mener de front, contre la droite et Sarkozy, contre le Medef et le FMI et pour construire une société nouvelle basée sur la justice sociale: le Socialisme !

REPORTAGE FR3.

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S’attaquer aux malades pour encore gaver les marchés financiers : le dogme Sarkozy/Fillon

François Fillon vient d’annoncer devant les députés l’application d’un quatrième jour de carence en cas d’arrêt maladie pour les salariés du privé et l’instauration d’un jour de carence pour la fonction publique.

Arguments officiels : s’attaquer à la fraude sociale, travailler à l’équité entre public et privé, réduire le déficit de la France.

Sauf que c’est tout l’inverse dont il s’agit. On connait maintenant la rengaine ! Avec cette mesure la droite estime faire une économie de 200 millions d’euros en s’attaquant aux salariés malades.

Sauf que pour l’essentiel la fraude à l’assurance maladie est le fait de certains professionnels de santé, du travail dissimulé non déclaré, de sous-déclaration des accidents du travail et maladies professionnelles et non des assurés sociaux.

Une fois de plus le véritable objectif de la droite n’est pas de s’attaquer aux racines du mal mais de fabriquer des boucs émissaires : les travailleurs qui abuseraient de leur droits.

Alors que les citoyens s’aperçoivent de plus en plus que ce gouvernement est au service unique des marchés financiers, Sarkozy nous ressort la bonne vieille méthode usée jusqu’à la corde de la division public/privé pour détourner l’attention des véritables responsables de la crise : diviser pour mieux régner !

Une fois de plus, sous prétexte d’équité entre public et privé, le gouvernement ne fait gagner de droits à personnes, mais en retirent à tous !

Ce matin sur France inter, le président du syndicat de la médecine générale dénonçait la supercherie qui consiste à nous faire croire que les salariés abuseraient des arrêts de travail.

Il nous explique que les arrêts de travail qui coutent le plus sont ceux des salariés de plus de 50 ans aux travaux pénibles qui nécessitent des arrêts de travail.

Le problème est selon lui pris complètement à l’envers puisque cette mesure va mettre la santé des travailleurs en danger alors même que les conditions de travail se dégradent, c’est donc sur ce sujet que le gouvernement devrait agir.

Pire, des salariés refusent aujourd’hui des arrêts de travail par culpabilisation ou par peur de sanctions, mettant par la même leur santé en danger et celle des autres pour des métiers dangereux !

Voilà la stratégie de cette droite ignoble : manier le mensonge pour créer de faux problèmes et faire semblant de les résoudre afin de diviser les français, de créer des boucs émissaires et d’enrichir les marchés financiers.

Pendant ce temps, pas touche aux fraudes fiscales des grandes entreprises, aux exonérations de cotisations sociales, aux revenus du capital…

Sarkozy nous fait la leçon qu’il a surement murie dans sa chambre d’hôtel à 37 000 euros la nuit pendant le G20. Ces mêmes G8 et G20 qui auront coûté 59 millions d’euros à la France et qui ne poursuivaient qu’un seul but : faire payer la crise au peuple pour sauvegarder leurs privilèges… il est temps d’en finir avec ce système et ses valets.

La saignée se poursuit !

Le Premier ministre François Fillon vient d’annoncer de nouvelles mesures d’austérité dans la droite ligne de la casse sociale orchestrée par son gouvernement depuis quatre ans. Pour conserver les faveurs des marchés financiers (le nouveau dieu triple A), nos dirigeants semblent prêts à tout brader. Non contents de violer la souveraineté de nos voisins européens (la Grèce et l’Italie), le gouvernement se fait l’élève zélé du nouveau culte des marchés : la réduction des déficits publics !

Petit florilège des principales mesures annoncées : le passage de l’âge de départ à la retraite à 62 ans est avancé de 2018 à 2017 (augurant d’un grignotage au fur et à mesure), la hausse de la TVA de 5,5% à 7% pour les activités de services, l’indexation des prestations sociales sur la croissance (en période de récession, cela signifierait une baisse des pensions), les dépenses de l’Etat seront enfin réduites d’un milliard par an dès 2013 (ce sera un milliard et demi pour 2012 !).

Evidemment, les économies touchent le portefeuille des classes populaires et attaquent les activités qui créent des richesses. Toujours rien sur une taxation des plus riches et de leurs capitaux, notamment des transactions financières dont le président Sarkozy s’est fait le héraut pendant le sommet du G20. Le gouvernement fait diversion pour ne pas remettre en cause les mécanismes qui ont mené à la crise et qui nous plongent toujours plus dans la pauvreté. Pas un geste sur une taxation des plus riches alors que les mesures économiques, notamment fiscales, prises depuis 2007 nous ont plongé dans la récession dixit la cour des Comptes. Pas un mot non plus sur ces grandes entreprises qui licencient ou qui réduisent les droits des travailleurs (travail gratuit, allongement du temps de travail). Au lieu de cela, François Fillon conseille aux patrons du CAC 40 de geler leurs salaires. Délicate attention !

Le choix et la stratégie du gouvernement sont clairs : casser progressivement et méthodiquement tous les dispositifs de redistribution pour servir la classe dominante. Ils ont déclaré la guerre au peuple et enfoncent le pays dans la récession : faisons le choix de la solidarité en nous mobilisant face à l’austérité !

Les casseurs de notre éducation continuent avec le même objectif: engraisser les plus riches!

16 000 postes de professeurs ont été supprimés dans l’Education Nationale en 2011. Plus de 65 000 depuis que Sarkozy est au pouvoir ! Mais les conséquences catastrophiques de cette politique n’empêchent pas le gouvernement de la poursuivre, compromettant ainsi l’avenir des élèves, des professeurs et de l’école de le République.

Oui ! Ce sont encore 16 000 suppressions de postes annoncées dans le budget 2011 dont 5 000 dans le second degré. Pour la première fois, le ministre de l’éducation ne s’est même pas donné la peine de les justifier. Profitant d’une autonomie renforcée, il délègue cette tache aux recteurs et aux chefs d’établissements, qui doivent définir localement les moyens à mettre en œuvre afin d’atteindre ces objectifs.
Les solutions bien souvent prise sont alarmantes : augmenter les effectifs d’élèves par classe, augmenter le poids des heures supplémentaires, recourir parfois massivement aux personnels non titulaires et précaires, réduire drastiquement les moyens en remplacement, fermeture de classes ou d’options etc.

Luc Chatel, afin de ne pas compromettre sa réforme du lycée à d’abord voulu faire porter le poids de ces suppressions sur les collèges, sans tenir compte de l’augmentation annoncée de 48 000 élèves à la rentrée prochaine. Mais aujourd’hui les consignes des rectorats sont de supprimer des heures (professeurs, vous ne finirez pas encore votre programme cette année) et des options en secondes. Parallèlement le décret d’application de la loi Ciotti qui supprime les allocations aux familles d’élèves « accusé » d’absentéisme est entré en vigueur et le ministre a annoncé le renforcement du fichage des lycéens dans une « base élèves » afin que les « gêneurs, manifestants, élèves en difficulté» soient  « surveillés » jusqu’à la fin de leur scolarité. De plus une prime « aux performances » devrait être crées afin de récompenser les chefs d’établissement qui auront le mieux suivis les directives assassines du gouvernement sur notre éducation.

En gros de moins en moins de profs (et moins formés), devant de plus en plus d’élèves surveillés (parfois même directement par des policier que l’on met aux entrées des lycées) dans des conditions d’enseignement qui se dégradent devant le développement d’une éducation à 2 vitesses, de la concurrence des lycées.

Mais pourquoi font-ils ça ?

Parce que le gouvernement dans son objectif de couper les budgets privilégient l’éducation qui à ses yeux coute trop cher, il souhaite en clair faire des économies sur notre dos ! Dans la même logique d’austérité, de thérapie de choc via l’augmentation des taxes (sur l’alcool, les boissons sucrées ou l’assurance), via la casse du service public représentant pourtant un bien commun, en ne remplaçant que 1 fonctionnaire sur 2, à travers la casse de la sécurité sociale, ou par la destruction annoncée du système de retraire par répartition (à travers une « réforme » en préparation) bref en s’attaquant à tous les acquis sociaux gagnés par de hautes luttes. Comme toujours, c’est toujours les mêmes qui vont payer, le peuple et les travailleurs.

Cependant nous pouvons nous interroger, pourquoi n’y a-t-il plus d’argent pour l’éducation, comme pour le service public ?

Car tout simplement le gouvernement a ses priorités, il préfère gaver les riches, les patrons qui en ont déjà pleins les poches, cela passe par le bouclier fiscal, par la réduction de l’impôt sur les grosses fortunes, par les exonérations patronales, par la baisse d’impôt pour les grandes entreprises faisant pourtant des millions et millions de bénéfice (exemple de Total cette année qui n’a pas payé d’impôt alors même que l’entreprise fit des milliards de bénéfices !), par le sauvetage des banques et du système actuel. Voila ce qui a creusé le déficit ! Le gouvernement a aussi de drôles de priorités, il dit ne plus avoir d’argent pour l’éducation et dans le même temps dépense 1.2 millions d’euro chaque jours dans la guerre en Libye !
Le problème ne vient pas d’un sur-plus de dépense mais d’un manque à gagner fiscal à cause de tous ces cadeaux.

Face à la casse de notre école, répliquons avec des propositions pour notre avenir pas pour ENRICHIR le Patronat :

Pour augmenter les recettes :

– Il faut taxer les revenus du capital (qui le sont qu’à 18%) au même titre que ceux du travail (42%), rien que cette mesure rapporterait 100 milliards.

-Taxons la spéculation financière et arrêtons toutes ces aides aux capitalistes sous forme de niche fiscale (niches fiscales à destiner des plus riches estimés à 50 milliards).

-Mettons en place une vraie reforme fiscale et progressiste avec un revenu maximum.

Bref de l’argent il y en a, simplement il est mal réparti, la dette reste donc un prétexte pour casser notre éducation.

Nos propositions pour une meilleure éducation :

-Un plan pluriannuel de création de postes de profs avec une formation complète et plus de lycées sur tout le territoire.

-La gratuité totale de l’éducation par la prise en charges des achats de livres et de fournitures spéciales.

-Un transport gratuits pour les lycéens pour que les choix d’orientation soient dictés par l’intérêt de l’élève et non par la proximité du lieu d’enseignement.

-L’Information, le respect et la promotion des droits lycéens notamment le droit d’organiser des débats ou de manifester. Donnons aux lycéens les clefs d’analyse de la société notamment par des débats sur l’actualité en ECJS. Le lycée doit devenir plus qu’un lieu de savoir-faire, mais bien une école de la vie qui forme les futurs citoyens à la démocratie et contribue a leur épanouissement et a leur esprit critique.

-L’augmentation du nombre de conseillers d’orientation et une assurance de formation continue pour que chaque élève puisse être suivi par un professionnel formé. Pour les élèves en difficultés du personnel spécialisé dans l’aide !

-Un tronc commun d’ambition pour toutes les filières (général, techno ou pro)

-Assurer une réelle complémentarité entre savoir et savoir-faire dans les filières pro et techno

-Un accès facilité aux cultures et à leurs pratiques dans et hors du lycée (réduction voir gratuité de musés spectacle, films etc.)

-Que l’argent public doit en priorité servir le public !

TRACT DE LA RENTRÉE 2011 CONTRE LA CASSE DE NOTRE ÉDUCATION, ICI.

Les annonces de François Fillon : mais de qui se moque t’on ?

Le premier ministre François Fillon a dévoilé ses nouvelles mesures de rigueur budgétaire hier soir. Aux ordres des marchés financiers, il n’a proposé aucune remise en question de sa politique économique. Une fois de plus, le gouvernement préfère ponctionner les travailleurs en s’attaquant à leur porte-monnaie.

Hausse des taxes sur des produits de consommation (tabac, alcool, sodas), prélude à une hausse généralisée la TVA, accompagnée d’une hausse des prélèvements sociaux, déremboursements de certains médicaments… Derrière, les compagnies d’assurances et les mutuelles augmenteront leurs tarifs pour répercuter ces coûts.

Au nom de la lutte contre les déficits, Sarkozy et sa clique font payer l’addition au peuple ! Pour faire passer la pilule, ils annoncent une taxation (temporaire) sur les très hauts revenus à 3%. Cela équivaut à récupérer 200 millions d’euros sur les 2 milliards d’allègements fiscaux accordés aux plus fortunés il y a quelques mois. Nous ne voulons pas la charité, il faut taxer les 80 milliards d’euros de bénéfices distribués cette année par les entreprises du CAC 40.

Le message est clair : les nantis se partagent le gâteau et nous font gentiment cadeau de leurs miettes ! Ce nouveau programme traduit l’asservissement volontaire de nos gouvernants aux marchés financiers : ce plan a été fait pour…conserver la note AAA ! Et les agences de notation et les institutions financières internationales demanderont très vite de nouveaux efforts sous prétexte de lutte contre les déficits. Pourtant, cette « dette publique » a justement été creusée pour sauver les banques et les marchés en 2008, et ils veulent aujourd’hui que les peuples payent l’addition. Leurs exigences sont illégitimes ! Il faut répartir autrement les richesses en France : réinstaurer une fiscalité progressive des revenus, taxer les revenus financiers, augmenter les salaires.

Les revenus du travail sont plus taxés que les autres, le niveau de chômage est historiquement élevé, l’évolution des salaires est au point mort… Nous ne voulons pas « rassurer les marchés » mais répondre aux besoins populaires et faire vivre la solidarité !

Nous voulons renverser les politiques qui démantèlent l’éducation et la recherche, nous voulons en finir avec la précarité et les bas salaires auxquels les jeunes sont condamnés, nous voulons garantir à chacun l’accès à la santé, aux transports, aux loisirs et à la culture. Prenons l’argent là où il est ! Mettons fin aux politiques qui ne servent que quelques profiteurs et investissons pour l’avenir et la réponse aux besoins de chacun ! Le 27 septembre pour l’éducation nationale et le 15 octobre dans toute l’Europe : tous dans la rue contre l’austérité et pour nos droits !